Ohla aux fabriquants de potions !

Les rues étaient bondées.
Aki se faisait bousculer de toute part, par des clodos, des vieillards, des femmes ou des enfants, tous habillés comme des miteux. Tout comme elle.

Aki toussa. La dernière potion de sa mère l'avait rendue malade comme un chien, jusqu'a ce que celle-ci trouve un antidote. Cette potion là semblait faire en sorte d'attirer comme un aimant nimporte qu'elle maladie, sur le champ. Une fois qu'elle l'avait bue, elle était immédiatement tombée dans les vapes, et la fièvre n'avait pas mis dix minutes à arriver.

Mais après tout, c'était ça, son role de fille, non ?

S'appuyant sur un mur qui sentait le moisi, entre deux stand - si l'on pouvait encore appeler ces sortes d'étalages pourris, fait de deux planches posées sur des pierres, des stands - couverts de marchandise très, très douteuse, Aki ressera la queue de cheval tenant ses cheveux.

Elle toussa une autre fois, s'éclaircit la voix, puis posa a terre le sorte de sac qu'elle transportait avec elle. Dedans étaient rangés de précieux papiers ou sa mère écrivait ses recettes - des copies, bien sur. Elle ne donnait jamais l'original, histoire de garder une trace de ses trouvailles. Elle arrivait parfois à les vendre à un bon prix, ce qui lui valait une miche dep ain un peu plus grosse que les autres fois.

Regardant autour d'elle, elle finit par elever sa voix - une voix encore relativement malade, suite aux trois jours qu'elle avait passé sous l'effet de la potion.

"Ohla aux fabriquant de potions ! Ici sont vendues des recettes en tout genre, bon prix ! "

C'était faux, bien sur. Mais il fallait bien attirer les clients. Après, elle ne les lâchait plus, jusqu'a ce qu'ils achètent au moins une recette, sinon plus.

Regardant autour d'elle, elle finit par déployer sa tactique la plus rentable, vu que la parole ne fonctionnait pas. Elle s'avança de quelques pas, se planta devant une jeune personne - dont au passage elle n'avait pas jugé utile de savoir si elle était féminine ou masculine - et avait lancé, d'une voix forte, toujours, un second "discour"

"vous ! Oui, vous ! Je suis sure que vous voudriez bien des recettes de potions, pour attirer la maladie sur des gens ou même, les ridiculiser en leur faisant pousser des pustules ! Eh bien j'ai ce qu'il vous faut ! N'hésitez plus ! "

Elle tenait quelqu'un dans ses filets, même si cette personne n'était pas forcément celle qui lui fallait, et une chose était sûre, elle n'allait pas les lacher de sitôt !

[c'est ouvert à tous xD]

Misérable mendiant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/08/2007

« Qu-quoi ?? »

Alvad, qui était au départ venu au centre-ville simplement pour aller acheter à manger (avec les quelques rubis qu’il avait la chance de posséder), était déjà assez énervé de ce monde fou et de se faire bousculer par tant de personnes.

En ce moment, la vie n’était pas facile pour Alvad : la maladie de son père adoptif, les réserves de nourritures qui descendait sérieusement, le manque de rubis devenait la seule pensée d’Alvad. Heureusement que la vente de ses quelques armes qu’il avait fabriqué lui-même lui permettait de vivre.

Il était assez pressé et donc voulait rentrer assez rapidement. La triste mine de cette vendeuse l’attrista un peu, il était vraiment trop sentimental, mais il devait retourner auprès de son père adoptif pour s’occuper de lui :

« Je suis désolé mais je n’ai pas vraiment besoin de ce genre de recettes, et puis je n’y connais rien en potion. De toute façon, je ne pense pas en avoir les moyens »

Il lui souhaita une bonne journée, s’apprêta à repartir mais…

[J'éspére que c'est pas trop tard pour répondre ^^]

[Mon messie O_O ... je t'aime xDD ]

...Mais Aki, devinant son geste, se déplaca d'un pas afin de se trouver devant lui a nouveau. Le jeune homme se stoppa, esquissa un second pas sur la gauche, aussitôt imité par Aki.
Pendant un petit moment, le jeu dura ainsi, l'un essayant de fuir, l'autre l'en empêchant. La jeune fille, sentant que ca ne servait à rien de continuer comme ça, planta les yeux dans les siens et lui sortit d'une traite :

"Ma mère (et elle insista bien sur le mot mère xD) fait des recettes simple. Vous pouvez tout trouver, chez nous. De comment donner des rayures vertes à quelqu'un jusqu'a soigner les maladies les plus folles, grâce aux antidotes. Tout. Je peux même te le prouver. "

Sur ces derniers mots, les yeux de la jeune fille, tout comme son ton, s'étaient considérablement durcis.

(Ah vi, au fait... Aki ne ressens rien, elle ne sait pas ce que sont des émotions, donc elle ne peut pas vraiment être triste. Elle est juste en "colère", parfois (mais ca ressemble que de très loin a de la colère xD) )

Misérable mendiant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/08/2007

Lorsqu’il avait entendu le mot « antidote », Alvad prêta plus d’attention a ce que cette fille avait à lui dire. Peut-être qu’elle possédait un remède pour son père, le problème c’est qu’il ne savait pas très bien de quoi il souffrait. Est-ce possible de soigner une maladie dont on ignore le nom ?

L’autre problème, c’est qu’il lui faut de l’argent pour acheter cette recette, s’il dépensait encore des rubis, il aura du mal de continuer à vivre. Mais au fond de lui il voulait tellement que son père guérisse, il avait déjà tout essayer, vraiment tout essayer ! Mais peut-être qu’un antidote serait un espoir de plus. Alvad s’adressa donc de nouveau à cette fille :

« Bon, en fait, mon père est malade et j’aurai besoin d’un antidote, par contre je ne sais pas de quoi il est atteint. Je ne sais même pas s’il est possible de le soigner ! »

Les yeux d'Aki semblèrent s'allumer lorsqu'il lui dit que son père était malade. Et encore plus lorsqu'il mentionna qu'il ne savait pas si le on pouvait le soigner.
La dernière expérience que sa mère lui avait fait subir avait fait attirer nimporte qu'elle maladie sur elle. Elle, elle s'était retrouvée couverte de boutons en tout genre. L'antidote se devait donc de pouvoir guérir toutes les maladies, vu que la potion jouait au loto avec celles-ci. Néanmoins, elle souhaita une petite précision.

"Quels sont les symptômes de ton père ?"

le tutoiement était venu de lui-même. Habituellement, elle ne demandait pas ce genre de chose, mais elle savait que si elle voulait une réponse, il valait mieux etre plus douce. C'était ce que lui avait dit sa mère. elle, elle s'en foutait un peu pas mal. Mais si c'était bon pour le commerce...

Misérable mendiant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/08/2007

Alvad se rendait bien compte que plus il parlait, plus cette fille avait cette petite lueur dans ses yeux, peut-être que c’était l’espoir d’empocher quelques rubis qui allumait cette lumière. Cela ne l’étonnerait pas, elle avait l’air d’être également rongé par la maladie. Il décidât donc d’y aller de sa propre poche pour aider cette fille. Il explique donc les symptômes de son père :

« Eh bien, en fait on dirait qu’il vieillit à vue d’œil, on va bientôt lui donner 70 ans alors qu’il en a à peine 40. En plus, il est vraiment faible et il garde le lit toute la journée, je n’ai vraiment jamais vu ça de ma vie »

Il est vrai que l’apparence et la santé de son père adoptif s’aggravait de jour en jour, on aurait qu’il vieillissait d’une année par jour. Alvad pensait que son espérance de vie ne se comptait plus en année mais en jour. Que ferait-il s’il venait à mourir ? Alvad ne le supporterait certainement pas. Il écouta donc ce que la vendeuse avait à dire.

Au lieu de répondre tout de suite, Aki releva la tête, observant le ciel. Une fois qu'elle eut vu ce qu'elle voulait voir, autrement dit la course du soleil, qui devait lui indiquer à peu près le début de l'après-midi, elle refixa son attention sur le "client". Les symptômes qu'il venaient de lui sortir étaient ceux d'une maladie assez étrange. Elle l'avait contractquée une fois, et avait eut de la chance de s'en sortir, grâce à sa mère. Heureusement que les cobayes ne couraient pas les rues, sinon elle n'aurait pas donné cher de sa peau.

Se grattant la tête, Aki essaya de retrouver l'antidote que sa mère avait utilisé cette fois là, vu que ce n'était pas celui qu'elle venait de faire. Elle ne l'avait pas encore "inventé" a ce moment la.
enlevant la sacoche usée qui pesait sur son épaule, elle posa un genoux a terre sous les yeux équarquillés du jeune homme et sortit une par une les "recettes" de sa mère, essayant de voir si l'une d'elle était la bonne.

"Je sais ce qui lui faut, j'ai déjà été malade comme ça. Mais je ne suis pas sure d'avoir pris cette recette la avec moi...

Misérable mendiant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/08/2007

Il n’en croyait pas ses oreilles, elle n’était pas sur d’avoir pris cette recette avec elle. Il était déjà assez énervé par cette journée. Il essaya de garder son calme et regarda la jeune fille chercher la fameuse recette. Il espéra que tout cela ne sera pas fait pour rien, il n’était même pas sur que la potion marcherait et il faudrait déjà réussir à la fabriquer.

« Euh… vous avez cette recette alors ? »

Alvad ne la tutoyait pas, il n’arrivait pas à faire comme s’il était lié d’amitié avec quelqu’un aussi rapidement. Même s’il était très ouvert aux autres, il demeurait tout de même assez réservé. Il attendait sa réponse !

aki resta silencieuse quelques moments, fouillant encore et toujours, des feuilles éparpillées autour d'elle. Elle fniti par relever la tête, grinçant des dents, et lacha d'une voix sombre :

"je ne suis pas une mule, je ne peux pas transporter toute les recette que ma mère fait. Ca serait du suicide. J'ai du en laisser chez moi. Et celle-ci en fait partie.

Apercevant le regard sombre du jeune homme, Aki ne releva rien, continuant d'un ton tranquille tout en rangeant ses affaires :

"Tu as deux choix, maintenant. Sois tu me suis, et je te vend la recette dès que je l'ai. Je peux même demander à ma mère de te la faire carrément, mais ca risque de demander un supplément puisque ca n'arrive que très rarement... ou alors tu laisse ton père mourir. Parce que crois-moi, si il a déjà atteint un stade aussi avancé que je l'avait atteint... il ne lui reste plus longtemps a vivre.

Elle s'était exprimée d'un ton très tranquille, comme si au final, de faire des affaires ou pas, ça lui était égal. c'était d'ailleurs le cas. Elle était la parce que sa mère le lui demandait et qu'elle la frappait si clele-ci n'obéissait pas. Donc elle faisait ce qu'elle voulait. Pour elle, qu'un homme meurt, c'était tout aussi important que si la première souris venu crevait dans son coin ou sous les dents d'un chat. Ca n'avait pas de valeur à ses yeux.

"Alors ?"

Misérable mendiant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/08/2007

Cela énervait beaucoup Alvad de voir que ça ne faisait ni chaud, ni froid à cette fille de savoir que la vie d’un homme était en danger, que ce qu’il l’intéressait c’était de vendre cette fameuse recette. Alvad pensait qu’il pourrait toujours lui dire ses 4 vérités lorsqu’il aurait cette fameuse recette. Mais pour l’instant, il valait mieux accepter tout simplement et acheter la recette car si elle avait raison, son père adoptif risquait de mourir, déjà qu’il avait perdu la trace de son véritable père , cela l’anéantirait si son tuteur venait à mourir.

« Bon très bien, je vous suis, montrer moi ou nous devons aller »

[J'ai fait un peu court, je suis en manque d'inspiration ce matin XD]

[histoire de faire de l'économie de topic, on va faire la maison d'Aki ici heing. xD au pire je referai un topic plus tard : p
Ah pis t'inquiète pas, je sais ce que c'est que le manque d'inspi, c'pa grave ^w^]

"Ok. Viens. "

On aurait pu croire qu'un ordre était immiscé dans la phrase de la jeune femme, mais c'était pas le cas. Se relevant simplement, elle finit de remettre les papiers dans son sac, puis aussi simplement que "bonjour", elle tourna les talons et se tira.
Sans courire, évidemment, pour que l'autre puisse la suivre xD.

Elle l'attendait parfois, sachant très bien qu'il n'était surement pas aussi a l'aise qu'elle, à se déplacer ainsi dans les rues de Ganoncity. A vrai dire, Aki était née dans ces rues, et les avaiet parcourues tellement de fois qu'elle les connaissaient par coeur.

Elle finit par s'arrêter devant un coin de mur ou les tuyeaux étaient entrelacés dans un enchevêtrement assez conséquent. Se tournant vers "le client", elle posa sur lui un regard interrogateur :

"tu sais grimper ?